La population du manchot du Cap comptait prêt de 2 millions d'individus à la fin du XIX siècle. Il n'en restait plus que 55 000 en 2010! A ce rythme, et si aucune action drastique n'est prise, la disparition du manchot du Cap est prévue pour 2026 à l'état sauvage.
De nombreux zoos rejoignent donc petit à petit le programme de protection du Manchot du Cap, à l'instar du zoo de Rome, le Bioparco, qui vient d'aménager un espace spécialement dédié à l'accueil d'un groupe d'une quinzaine de spécimens : bassin à vague, sable et rochers, ainsi que ventilateurs anti-moustiques pour éviter la propagation du paludisme aviaire, auquel les manchots du Cap sont particulièrement sensibles.
Le poussin ci-dessus, photographié en Afrique du Sud à Boulders Beach, est donc particulièrement précieux.
S'il parvient à l'âge adulte, et n'est pas d'ici là victime de ses prédateurs naturels terrestres tels que caracals, genêts ou mangoustes, mais aussi malheureusement chats domestiques, il pourra rejoindre ses parents dans l'océan, et tenter d'échapper aux requins et otaries à fourrure.
Avec de la chance, il pourra alors se trouver un partenaire, auquel il restera fidèle tout au long de ses 25 à 30 ans de vie, et avec lequel il pourra mettre au monde de nouveaux poussins prêt à relever les défis de la liberté.
En attendant, ses heureux parents se relaient à la pêche à la sardine afin de satisfaire son appétit vorace !
